“Après près de dix ans au pouvoir, Trudeau cède sa place, appelant à une « nouvelle vision et un nouveau leadership “
Dans un bouleversement politique majeur qui a secoué le Canada et bien au-delà, le Premier ministre Justin Trudeau a annoncé aujourd’hui sa démission, mettant un terme à près d’une décennie de leadership marquée par des politiques progressistes, une forte présence internationale et des controverses marquantes.
Lors d’une conférence de presse tenue à Ottawa, Trudeau a affirmé que sa décision, bien que difficile, était dictée par les besoins d’un pays en pleine transformation.
« Le Canada a besoin d’une nouvelle vision et d’un nouveau leadership pour aller de l’avant », a déclaré Trudeau. « Après presque dix ans, je crois qu’il est temps pour quelqu’un d’autre de porter le flambeau. »
Son départ intervient dans un contexte de défis croissants pour son gouvernement libéral : baisse des taux d’approbation, inquiétudes liées au coût de la vie, et pression accrue de l’opposition, tant conservatrice que néo-démocrate. Bien qu’il n’ait pas cité de raison unique à sa démission, les analystes évoquent une lassitude de l’électorat et des tensions internes au sein du parti.
Élu en 2015 dans une vague d’enthousiasme et avec la promesse de « voies ensoleillées », Trudeau a incarné une politique canadienne moderne et progressiste. Son mandat a été marqué par des avancées sur le climat, l’immigration, et la réconciliation avec les peuples autochtones — bien que ses détracteurs aient souvent pointé un écart entre les paroles et les actes. À l’international, Trudeau s’est imposé comme une figure emblématique, défendant les valeurs libérales face à la montée du populisme mondial. Mais sur la scène nationale, des scandales comme l’affaire SNC Lavalin ou les photos controversées de jeunesse ont terni son image.
Trudeau n’a pas encore précisé ses projets futurs, ni ceux du Parti libéral. La vice-première ministre Chrystia Freeland est largement pressentie comme successeure potentielle, bien qu’aucune course à la direction n’ait encore été annoncée.
Alors que le Canada tourne la page de l’ère Trudeau, le pays entre dans une nouvelle phase — marquée par l’incertitude, les possibilités, et une question centrale : et maintenant, que va-t-il se passer ?
